Réhabilitation des pistes rurales : Le PD_CVA confirme l’approche participative dans l’exécution des travaux de réhabilitation des pistes rurales dans la région de l’Est
La démarche participative a été utilisée durant toute la phase de formulation du PD_CVA. Cette approche tel que mentionnée dans le rapport d’évaluation du projet, s’inscrit dans le cadre de la politique de décentralisation du Cameroun. Elle est basée sur l’implication des différentes parties prenantes, de la conception à la mise en œuvre de toute initiative de développement local. Dans cette suite logique, le PD_CVA opte pour une approche qui permettra d’intégrer au fur et à mesure les avis et arguments des différents acteurs des localités concernées, à l’effet de mettre en place un cadre adéquat pour l’exécution des travaux. Ceci permettra en outre aux populations de s’approprier l’infrastructure qui est réalisée dans leur localité pour une meilleure exploitation de celle-ci.
A ce titre, une équipe conduite par l’Expert en Infrastructures du PD_CVA en qualité de chef service des marchés et représentant le maitre d’ouvrage délégué, a séjourné du 19 au 24 Août 2019 dans la région de l’Est – Cameroun où les travaux de réhabilitation de 164,7 km de pistes rurales ont démarré sur les 1000km dans les cinq régions d’interventions du PD_CVA. En marge de cette tournée qui a consisté à évaluer l’exécution des travaux dans les départements de la Kadey, du Haut Nyong et du Lom et Djerem, l’équipe, accompagnée du Coordonnateur Régional Est du PD_CVA, a mené des consultations avec les représentants (i) des services techniques déconcentrés des et institutions du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, des Travaux publics; (ii) des autorités administratives et coutumières (Sous-Préfets, Chefs traditionnels, responsables des organisations locales) des différentes localités concernées par les travaux. Compte tenu de l’impact des méthodes traditionnelles d’exploitations du bois dans la localité sur les pistes rurales, la mise en œuvre de l’infrastructure et son exploitation s’appuieront sur un comité de gestion constitué des groupements des producteurs et des populations locales qui définiront de commun accord les critères et modalités de gestion de l’infrastructure ceci afin garantir sa durabilité.
WANSI Ulriche